Saint-Étienne

Au début de l’année 2019, la ville de Saint-Etienne a communiqué sur son projet d’installer, au titre d’une expérimentation sécuritaire, plusieurs dizaines de capteurs sonores dans un quartier de la ville afin d’en capter les « bruits suspects » (klaxons, bris de verres, bombes aérosols…). L’objectif était d’aider à l’intervention plus rapide des services de la police. Les premières phrases du projet prévoyaient également l’utilisation de drones qui auraient décollé automatiquement pour renseigner la police sur la nature des bruits suspects.

Le projet a été promu par le maire, Gaël Perdriau, avec l’aide de la société « Serenicity », dirigée par Guillaume Verney-Carron, président de la société Verney-Carron établie à Saint-Étienne, fabricant d’armes et de lanceurs de balles de défense type flash-ball. Le projet a été notamment intitulé « SOFT » pour « Saint-Etienne Observatoire des Fréquences du Territoire ».

Le 8 mai 2019, il a été annoncé que la mise en place de cette expérimentation était repoussée en attente d’un avis à venir de la CNIL.

Après un avertissement de la Cnil, la ville de Saint-Etienne a pour l’instant mis fin à ce projet en octobre 2019.

Financement(s)

Le projet est en partie financé par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) dans le cadre du programme « « Programme d’investissement d’Avenir Ville et territoires durables ».

Sources

Cette fiche a été rédigée en partie grâce aux informations inscrite sur l’outil Carré de Technopolice, n’hésitez pas à la compléter et à la mettre à jour.

Plus d'infos sur :

Capteurs sonores et Serenicity