Description
Le 16 janvier 2020, la ville de Roubaix a inauguré un nouvel hôtel de police ainsi qu’un nouveau CSU (pour « centre de supervision urbain »).
Outre des écrans géants afin de surveiller au plus près les citoyen·ne·s de la ville, ses 123 caméras de vidéosurveillance ou encore les nouveaux locaux de 100 mètres carré, la ville de Roubaix a investi dans un logiciel d’intelligence artificiel de la société Briefcam. Cette vidéosurveillance automatisée (VSA), comme à Marseille, Toulouse ou Valencienne, est censée « faciliter » le travail des agents municipaux, notamment en les alertant automatiquement quand il se passe quelque chose considéré par eux comme « anormal » (par exemple, en signalant quand quelqu’un reste dans un parking plus de 10 min la nuit).
Selon Christian Belpaire, directeur de la police municipale, ce logiciel permet aussi « de créer des scénarios à partir d’algorithmes, pour anticiper sur les violences urbaines notamment ou lutter contre les vols à la roulotte sur les parkings. Aussi, lors d’une disparition d’enfant, on peut dans une foule ‘effacer’ les adultes pour ne voir apparaître que les enfants et suivre leurs itinéraires…»
Ce projet, qui coûtera au total 4,8 millions d’euros, sert également à la vidéoverbalisation routière et à régler des affaires de dépôts sauvages des ordures…
Financement
Montant total : 2 800 000€ TTC
– montant des travaux : 2 460 000€ TTC
– équipement technique du CSU : 320 000€ TTC
Coût du développement des caméras et de la fibre sur trois ans sur le territoire : 2 000 000€ TTC
Au total : 4,8 millions d’€ dont 1,8 millions d’€ de dotation de l’Etat.
Sources
Cette fiche a été rédigée en partie grâce aux informations inscrite sur l’outil Carré de Technopolice, n’hésitez pas à la compléter et à la mettre à jour.