Durant la Marche des Libertés qui se déroulait entre République et Bastille, un représentant de La Quadrature du Net a pris la parole pour rappeler que l’attaque contre la liberté d’expression et d’information n’était pas la seule contenue dans la proposition de loi Sécurité Globale.
La vidéo est ici.
Et en voici le texte ci-dessous :
En 2013, il y a déjà 7 ans, Edward Snowden a révélé, par des milliers de documents, la diversité et la sophistication de la surveillance de masse technologique mise en œuvre par les États-Unis.
7 ans, avec les technologies actuelles, c’est l’éternité.
Certaines technologies compliquées à l’époque sont monnaie courante aujourd’hui. Les capacités de traitement et de stockage ont été largement démultipliées. Avec cette loi Sécurité Globale, on démultiplie les flux vidéo à destination de la police et de la reconnaissance faciale :
Et tout ceci, branché sur des ordinateurs pour faire de l’analyse automatique. Vous pensez qu’on exagère, comme en 2000 ?
Depuis plusieurs années, des expérimentations ont lieu en France. Reconnaissance biométrique, faciale, d’événement, d’émotions, de port du masque, microphone analysant l’environnement sonore, de big data analysant les réseaux sociaux Ces expérimentations ne sont pas autorisées par la loi, mais il faut bien expérimenter, hein ?!? Qui sont les cobayes de ces expérimentations ? Vous ! Nous tous ! Mais vous pensez vraiment qu’ils expérimentent ces technologies ? Non, ils testent votre acceptabilité. C’est le maître-mot du Pouvoir et de la police ces dernières années : l’acceptabilité de la population.
Si vous pensez que cette loi est une erreur de parcours, vous vous trompez. Si vous voulez vous en convaincre, allez lire le « livre blanc de la sécurité intérieure » du ministère de l’intérieur, paru il y a 10 jours. C’est le plan d’un contrôle massif de la population par la TECHNOPOLICE.
Tout y est :
Qui est parano ?? Cette PPL Sécurité Globale, ce n’est pas que l’article 24 : Refusons l’article 20, Refusons l’article 21, Refusons l’article 22.
C’est le futur qu’ils nous imposent. Refusons ce futur.
Cette loi ne doit passer ni aujourd’hui, ni jamais !