La smart city sétoise
En novembre 2019, la ville de Sète a publié un document intitulé « Accord Cadre à bons de commandes pour une Smartcity ».
Il y était indiqué que : « La Ville de Sète dispose d’un Centre de Supervision Urbain qui pilote l’ensemble du parc de vidéoprotection et des équipements urbains de type bornes escamotables automatiques.Le parc est composé de 50 caméras dôme de marque Axis raccordé en Ip, de caméras lecture de plaques de marque Tattile et de caméras fixe de marque Bosch. L’objectif du marché est de doubler ce parc de caméras, d’assurer le déploiement d’environ 1000 capteurs et de mettre en place un nouveau système d’hypervision permettant la télégestion à distance de tous les périphériques ».
Hypervision et Big data
En parallèle, avec le programme Coeur de ville, la muncipalité s’engage un peu plus dans le déploiement d’une smart city. On peut lire dans le compte rendu du conseil municipal de novembre 2019 [2] que la ville s’engage à » la mise à niveau de son système de vidéoprotection et sa maintenance » ainsi que la mise en place d’un hyperviseur.
Qu’est-ce qu’un hyperviseur ? C’est un dispositif permettant de centraliser l’arrivée des données issues de capteurs (dont les caméras) pour une gestion de la ville » à distance » et aider de logiciels intégrant l’intelligence artificielle. L’hyperviseur est un dispositif lié à la police prédictive : la croyance dans l’analyse de données pour prévoir et anticiper les crimes, délits etc.
Multiplication des caméras
En 2021, Sète compte 123 caméras de vidéosurveillance et prévoit d’en installer 12 de plus cette année. [3].
A noter qu’à Sète, comme ailleurs, le déploiement de la fibre optique facilite le raccordement de caméras au Centre de supervision urbain.