Rouen

VSA et micro

La métropole a décidé, en 2020, de mener une expérimentation de 3 ans pour « lutter contre le harcèlement », avec un « dispositif haute technologie pour assurer la sécurité des femmes dans les transports en commun la nuit ».

Il est prévu que le dispositif permette la « détection automatique de mouvements », « la visualisation en temps réel des situations à risque » et « la retransmission instantanée au poste de commandement centralisé ».

Par ailleurs, « dans les véhicules à proprement parler, des outils technologiques permettront d’identifier rapidement les situations anormales », comme un « capteur d’incivilité » qui « lancera une alerte si le niveau sonore est trop élevé » ou des « boutons de demande d’arrêt [qui] pourront être actionnés en cas de situation de détresse.

Enfin, « une caméra intelligente détectera les objets abandonnés et le conducteur du bus aura lui aussi les moyens de lancer l’alerte si besoin ».

Captation de données

Expérimentation de la smart city rouennaise : le réseau de transport (réseau Astuce) met en place avec l’entreprise Flowly un “dispositif d’analyse du flux de voyageur” en utilisant l’adresse MAC du téléphone des usagers et usagères des transports. La société invite d’ailleurs à laisser allumer son wifi pour une meilleure collecte de données et indique “Cette donnée [adresse MAC collectée] enregistrée et datée dans nos systèmes […] fait l’objet d’une pseudonymisation puis d’une anonymisation complète dans un délai maximal de 6 heures après sa collecte”

Financement

Coût estimé de l’expérimentation de “capteurs d’incivilité et caméras intelligentes : 253 573, 87€ par la métropole de Rouen.

Sources